5h du matin, la banlieue de Nantes dort encore. Dans l'ombre, une vingtaine de gendarmes d'élite s'apprêtent à donner l'assaut. Leur cible : un délinquant, passé maître dans l'art du cambriolage, ne doit pas leur échapper. En quelques secondes, la porte vole en éclats. L'opération coup de poing peut commencer. Pour les 200 gendarmes de la compagnie de Nantes, mobilisés jour et nuit, c'est une guerre sans répit.
La Loire-Atlantique fait face à une criminalité en augmentation : +18 % d'atteintes aux personnes en quatre ans et près de 500 cambriolages mensuels. Les défis se multiplient pour les forces de l'ordre, confrontées à une délinquance en constante évolution.
Le Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie (PSIG) est en première ligne. Équipés de matériel de pointe et formés aux interventions les plus risquées : démantèlement de réseaux organisés, courses-poursuites à plus de 200 km/h sur le périphérique, vols de carburant en série ou encore [...]